samedi 26 septembre 2009

Take me Out


Hier, mon status Facebook* était : "Heights Slapette Johnson pourrait craquer là tout de suite pour un garçon qui lui chanterait Take me out sous sa fenêtre (même si le combat sera rude pour se faire sa place entre l'orgue de barbariste et le clodo hurleur)"
Et bien cette nuit, vers les 5 heures, le Truskel a fermé ses portes rallumé ses lumières sur Take me Out.
Un peu éblouie, la Heightsy ouvre ses mirettes et découvre le vrai visage des morts vivants qui l'entouraient de leur sueur.
Une nuit blanche à Paris c'est ça, sueur, sang et rock&roll.
Le sang qui monte, aux joues et aux tempes, quand on se fait trois fois de suite serrer de trop près par un grand type trois fois trop vieux mais surtout trois fois trop sale, et mille fois trop con.
Un coup de poing à l'estomac, un.
Le sang qui afflue, et qui fait pulser le coeur, lorsque l'on retrouve le sosie de Taylor Kitsch (lewui) et qu'il s'avère être un "gentleman only" (expression qui ne veut rien dire en elle-même mais qui est devenue label rouge de notre confédération de party girls - mais jamais "woohooo girls", sauf pour Kings of Leon, BREF !)
Le sang sur le sol, devant le bar, une bagarre qui éclate, des nez aussi. Et un connard de plus qui agite un pauvre billet de 10 euros en menaçant de le glisser dans la boîte au lettre de Paris-Banlieue "pour toutes ces racailles".
Heightsy presse le pas, parce qu'elle sent ses dents grincer. Elle préfère presque regarder les poings qui voltigent (ça rappelle la maison, un peu, aussi) plutôt que cet enculé qui se prétendra même Gentleman only par la suite.
Mais je vomis sur ta lignée espèce de petite raclure de bidet fasciste.
C'était le tourbillon émotionnel parisien condensé en une nuit, avec de la très bonne musique.
Et puis, bien sûr, un bilan plus personnel, en attendant le premier métro : partager qu'on n'aime vraiment pas se coucher quand le soleil se lève et surtout pas seule, quand le soleil se lève.

Se dire que la dernière fois qu'on a dit ça, c'était à un garçon, qui vous épargnait d'être seule alors que le soleil se levait, à qui vous épargniez alors d'être seul, alors que le soleil se levait.
Se dire que c'est déjà loin. Même si parler de lui fait toujours autant rire, et que certains souvenirs font du bien, finalement.

Se dire enfin que c'est fini les conneries.

Se dire que maintenant, c'est Gentlemen Only.

*Mon facebook est dantesque, il ne laisse personne indifférent, il est grand, il est frais, il est beow. Les cons m'y censurent parce que j'y parle trop, les autres sont floodés et se vautrent dedans avec un plaisir délicat, voila le topo pour les blogueurs monoplaces (que je surkiffe, rassurez vous).

mardi 15 septembre 2009

Que Viva Barça !


Un coucher de soleil place Catalunya et un nouveau jour commence, dans ma tête comme dans mes vacances.
Barcelona est une ville à forte communauté Anarchiste, cet immeuble en porte tous les attributs, situé dans le vieux quartier juste derrière la plage, la Barcelonetta, il a pourtant un voisinage bien éloigné.



Leur défense à eux en somme. Tout cela en bord de mer (et non c'est pas ça le world trade center barcelonais).

Au milieu des tours en verre s'élève aussi des monuments religieux de toutes origines :





Des monstres d'architecture écolo :

Et des mémoriaux pour un peu tout :

Encore de quoi remplir deux larges notes, sur le parc de la Ciutadella et tout le centre ville et Montjuïc.