lundi 16 mai 2005

Life is nonsense I don't have a clue...

 
Heights, dans le genre stressée, se pose là.

Alors toute cette semaine, elle était passée du cap : "Merde, je suis envahie par des puces, des poux et des vermines imaginaires" au "Berde, je suis encore enrubhée et j'ai blus de boix." pour arriver au "De toute façon j'y arriveuhrai paaaaaaaaaaaaaaaaaas !!!".

Alors ce matin quand je me suis réveillée avec une demi-heure de retard j'ai engueulé tout le monde, même le moucheron qui n'avait rien fait à part être là. Ca lui fera les pattes.

Et quand j'ai vu qu'un malotru avait marché sur ma ceinture de rebelle "young poor and angry" et qu'elle était toute défoncée. Là j'ai hulké (participe passé du verbe nommant l'acte de faire comme Hulk.) et puis j'ai mangé des pâtes... mais violemment.

Montée en voiture, il me restait une heure à ruminer. Faisons nous plaisir. J'ai réécouté des vieux cédés en maudissant un peu tout et n'importe quoi. Parce que c'est vrai en même temps. Hein. Ho. Non mais hein bon.

Je suis arrivée... et même si pousser la porte a été très dur... je suis rentrée... on m'a accueillie... on m'a perdue dans les couloirs... et finalement on m'a posé le cul sur une chaise avec d'autres comparses... il fallait que je commente les dires d'une éditrice pendant une demi-heure. Je me suis un peu grave plantée, vu que je savais pas quoi faire. Alors comme un sujet trainait sur la table... ben je l'ai fait aussi.

L'entretien arrive... et là la question qui tue... "Vos faiblesses ?" "euh les maths..." "Ah bon pas la philo ?" ... *Heights s'empare d'une pelle et creuse sa tombe*

"Parce que votre prof mossieur Geraaard a inscrit sur votre bulletin : "ne croit pas assez aux bienfaits de la philosophie".

*Heights se kalashnique la gueule sans demander son reste.*

Non en fait, j'invente une excuse bidon... et il me dit "si je vous dis que vous êtes une bonne élève ?"

"Ben ouais."

"Pardon ?"

"Euh... je veux dire... que... j'ai toujours été plutôt à l'aise !"

Impressionnée par la pile de dossiers sur son bureau... et par le fête que sur une échelle A, B, C, D, E je sois B.... je me lâche. Et ça devient très sympa. Sauf quand le prof regarde entre les deux pans de ma chemise. Mais on m'avait prévenue "ils évitent votre regard pour ne pas vous troubler."

C'est ça ouais.

Une poignée de main énergique et hop le petit bonhomme me glisse : "Je ne peux rien vous dire pour l'instant, mais vous avez de grandes chances, je dis bien de boooonnnes chances d'être acceptée !"

Alors Heights comme un petit papillon funambule descend d'interminables escaliers en essayant de contrôler ses zygomatiques... envie d'hurler... mais ce ne serait pas sympa pour les autres...

Aujourd'hui je me suis engagée sur l'autoroute de ma future vie.

C'est fous comme ça va vite... et on ne peut plus faire demi-tour.


mercredi 11 mai 2005

Do you even know who you are ?




[Speciale photo pour Milie, qui à l'heure qu'il est, est déjà raide morte devant son ordinateur.]



J'ai eu la miraculeuse idée de faire deux listes avec ma voisine de gauche.

Les bonnes et mauvaises choses de cette (dernière) année scolaire... ouais bon en même temps pendant trois heures de philo on fait ce qu'on peut.

Et en fait... A part la nostalgie d'entrer dans les "derniers moments" => la dernier couscous à la cantine, la dernier cappuccino de la machine, le dernier billet d'absence, le dernier cours de grec de ma vie, le dernier clin d'oeil à Thomas...  

Donc à part ça, on s'est rendue compte que cette année... ben elle était assez vide, car à part les facéties de mossieur gérard prof de philo (cf mon ancien blog) et les coups de gueules contre madame Z. "prof" d'anglais (cf dantonku) et ben on a stagné.

Pas de crises de fous rires assurées comme en seconde... pas de cours passionnant de littérature stimulant imagination et créativité comme en première. Non, même en cours on a rien foutu.

Quelques échanges d'idées avec voisine-de-gauche assez intéressant... quelques sourires provoqués par les confusions d'expressions imagées de notre amie suisse Jacqueline : "ras le bol du cul" (non, Jackie, c'est sois ras le bol, sois ras le cul, mais les deux ensembles... euh...) ou encore "Faut que je me coupe les poils" (O_O) en Suisse les animaux ont des cheveux... d'où la confusion...

Non, à part ça... aucune sortie scolaire... aucun petit ami qui vient m'attendre à la fin des cours... pas de nouveauté chamboulante.... pas de révolte étudiante...

Calme plat. Vide et fade. Mon année de Terminale... le bac est dans une semaine pour moi, il se termine le 24 juin... j'enchaine aussitôt sur Le ROCK dans tous ses états... fameux festival et là je crois que ça va saigner...

samedi 7 mai 2005

Match Point


Mme M., mère de Brice de Nice : "Tu sais Heights, tu vas souffrir si tu entre en prépa, enfin si tu es acceptée, c'est comme pour ton IUT ça m'étonnerai que tu le sois." (Mon ancienne prof de français, ce matin).

Madame M : 100 points, Heights -18 millions.

Heights, Blogueuse intermitente, répondant à son prof de français qui trouve étrange qu'au fil des réécritures, les places autours de la table ronde d'Arthur passent de 12 à 13 puis finalement à 25 : "Ben quoi, ça existe les rallonges."

Heights : 1 point, l'humour de Heights : -30 points.

Lucifer, gastronome à poil courts : "Mwaou ?"

[Réaction du chat qui vient de boire l'eau du bain de pied de ma mère.]

Mon sadisme : 120 points, le chat : presque mort à l'heure qu'il est.


Thomas, pseudogothique, aime relancer les filles qui ont essayées de le séduire six mois auparavant :  *Heights veut passer la porte*

*Thomas se met en plein devant*

*Heights passe dans le peu d'espace entre Thomas et la porte*

*Thomas avance*

*Heights a le nez dans Thomas*

*Amies de Heights sont déjà au loin, les salopes*

*Thomas souris*

*Heights flippe à mort, de près, on dirait encore plus un vampire, mais en eastpack*

*Léger souffle de contentement du Bts en manque d'affolement de petite Terminale, petite Terminale lance regard furieux à sac d'os Bts sosie du roi Akhenaton*

"Pardon, je voudrai passer." persiffle la petite terminale dégageant ses canines encore plus vampiriques que le pentagramme sur le sac du Capuccino addict, visiblement très impressionné.

*Le temps qu'il sorte sa croix à l'envers de dessous sa veste de costume, la petite terminale autrement dit moi s'en va rapidement mais dignement, sans se retourner.*

Heights 1 / Thomas 0

La vie est une compétition, pas un sport d'équipe.